Actu-Mooc
Actu-Mooc est un blog crée par Amos Daniel Michel, sur lequel vous allez trouver toutes les dernière actualitées sur les cours gratuits en lignes, les MOOC (massif open online courses).
lundi 25 mars 2019
jeudi 4 octobre 2018
vendredi 20 juillet 2018
My Mooc lance sa nouvelle version !
Après plusieurs mois de travail, notre plateforme s’est refait une beauté pour vous.
Les objectifs ? Rendre votre expérience utilisateur la plus réussie
possible mais aussi vous proposer de nouvelles fonctionnalités.
Découvrez en détail les nouveautés !
-
Des parcours de formation basés sur les meilleures ressources en ligne
Chez My Mooc, en plus de vous guider vers les meilleurs MOOC, nos équipes vous accompagnent désormais dans votre développement personnel grâce à des parcours de formation sur des thématiques diverses (culture digitale, entrepreneuriat, conduite de réunion, etc). Une trentaine de parcours seront disponibles dès la fin de l’été.
Plus besoin de chercher des ressources pertinentes, nous réalisons ce travail pour vous.

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Un lifelong learning score et des emplois à pourvoir

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18 catégories, 10 000 MOOC référencés et une présentation simplifiée

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Un moteur de recherche plus puissant

-
Une version « mobile first »

mercredi 4 juillet 2018
My Mooc, un acteur incontournable de la formation en ligne
La plateforme My Mooc, spécialiste de la formation en ligne
gratuite, fait peau neuve cet été pour offrir à ses utilisateurs de
nouvelles fonctionnalités ainsi qu’une offre de formation encore
élargie.
My Mooc, un acteur incontournable de la formation en ligne
Véritable expert de la formation en ligne, le portail My Mooc
cherche, recense et met à votre disposition les MOOC (Massive Open
Online Courses) disponibles pour vous aider à vous former tout au long
de votre parcours professionnel. Fort de nombreux partenariats, My Mooc
se propose ainsi de guider les internautes vers les formations en ligne
gratuites qui leur correspondent, et ce grâce à des dizaines de milliers
d’avis consultables.
Il offre également une solution RH innovante aux
entreprises, un catalogue sur mesure dédié à l’entreprise cliente pour
favoriser la formation interne de façon optimale et un système d’achat
inédit : les MOOCoins. Un service de chat est aussi disponible afin de
guider au mieux les employés.
Une offre élargie et de nouvelles fonctionnalités
Déjà reconnu en tant que référence dans le milieu et
utilisé par des milliers d’internautes chaque mois, le site a décidé
d’élargir son offre en proposant notamment des parcours de formation basés sur les meilleures ressources en ligne gratuites (cours, mais aussi tutoriels, articles, conférences, etc.)
Avec cette nouvelle version disponible depuis juin 2018, My
Mooc annonce un développement de son réseau de partenaires
internationaux dans l’univers des MOOC. La plate-forme propose ainsi des
thématiques toujours plus variées dans différentes langues : culture
digitale, entrepreneuriat, bien-être au travail… Ludique, la navigation
sur le site est facilitée par le classement en 18 catégories différentes
des 10 000 MOOC disponibles sur le web, qui sont par ailleurs
actualisés de façon quotidienne. C’est donc en toute simplicité et très
rapidement que vous pouvez accéder au contenu qui vous intéresse !
La création d’un compte sur la plate-forme donne également
la possibilité d’accumuler des points en fonction des apprentissages
assimilés et de se constituer de la sorte une vitrine de connaissances
concrètes qui peuvent ensuite être repérées et utilisées par les
partenaires de My Mooc cherchant à recruter… Un véritable atout dans
votre parcours professionnel !
lundi 4 juin 2018
Guérir la planète : un besoin, une urgence et 3 MOOC
Autour du cours
May 30, 2018

Une prise de conscience des ressources limitées de
la planète a conduit l’ONU à fixer 17 objectifs de développement durable
pour promouvoir des projets écologiques et des lois telles que la
transition énergétique. Trois MOOC pour en savoir plus
L’écosystème planétaire est durement impacté
depuis plusieurs dizaines d'années par l’activité humaine. Des
chercheurs américains parlent d’« anéantissement biologique » pour
plusieurs raisons : premièrement, 177 espèces de mammifères étudiées ont
perdu 30% de leur territoire entre 1900 et 2015, voire plus.
Deuxièmement, plus de 40% d’entre elles ont connu une forte baisse de
population, même les espèces qui ne sont pas considérées en voie de
disparition. Ce déclin est dû à l’activité humaine (agriculture,
déforestation), à la surpopulation, au réchauffement climatique et à la
pollution. C’est 50% de la faune terrestre qui a été décimé au cours des
40 dernières années …
À cela s’ajoutent plusieurs constats alarmants quant au développement durable et à la pollution de la planète. D’une part, des chercheurs américains ont mené une étude en 2017 et révélé qu’entre 1950 et 2015, l’homme a produit 8,3 milliards de tonnes de plastique. Ces scientifiques issus des universités de Californie et de Géorgie estiment qu’à ce rythme, il y aura près de 13 milliards de tonnes de déchets dans la nature en 2050. 12% seulement du plastique fabriqué est incinéré et 9% est recyclé. D’autre part on a découvert récemment dans l’océan Pacifique une décharge flottante représentant 80 000 tonnes de déchets ; cette dernière s’étendrait sur environ 1,6 million de kilomètres, une superficie correspondant à trois fois celle de la France.
Améliorer les situations climatiques, environnementales, sociales et économiques relève de l’urgence. C’est dans un contexte écologique aussi alarmant qu’en septembre 2015, les 193 membres des Nations-Unies se sont fixé 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) à atteindre d’ici à 2030. De ces objectifs découlent également des projets écologiques, tels que la conception des réseaux électriques contribuant à la transition énergétique. Cette transition consiste à modifier les modes de production et à adopter des énergies plus saines pour l’environnement, comme l’énergie solaire ou éolienne. Un autre projet en lien direct avec la transition énergétique concerne l’économie circulaire, modèle économique dont le but est de limiter le plus possible la consommation et le gaspillage des ressources ainsi que la production des déchets qui polluent la planète un peu plus chaque jour.
Utiliser des énergies moins nocives pour l’environnement, construire plus de produits biodégradables, faire du tri sélectif … Tout le monde, à son échelle, peut adopter de bonnes habitudes pour vivre mieux. Quels sont les Objectifs de Développement Durable (ODD) ? Comment peuvent-ils contribuer à améliorer les conditions de vie et comment s’engager pour œuvrer au bien-être de la planète ? Comment la loi de transition énergétique, grâce à l’économie circulaire et les réseaux électriques, est-elle appliquée ? Comment parvenir à satisfaire les besoins essentiels des populations tout en respectant l’environnement ?
Pour en savoir plus sur le sujet, trois MOOC présentent la problématique et les moyens d’action pour permettre aux citoyens d’agir.
Objectifs de Développement Durable
Conçu par l’Université Virtuelle Environnement et Développement durable (UVED), ce MOOC présente les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) décidés par les Nations-Unies en septembre 2015. Il a pour objectif de sensibiliser et de fédérer les apprenants autour des ODD pour favoriser la prise de conscience collective autour de ces enjeux.
Trente-trois professionnels, qui ont mis les ODD au cœur de leur action, animent ce MOOC et proposent des moyens d’action pour développer des démarches d’engagement autour du développement durable.
Inscription : dès maintenant jusqu'au 3 octobre 2018
Cours accessible : du 3 septembre au 21 octobre 2018
Pour en savoir plus
Économie circulaire et innovation
Ce MOOC de l’UVED présente les objectifs de l’économie circulaire. Comment favoriser des modes de production et de consommation moins onéreux ? Comment réduire les quantités de matières et d’énergies mises en circulation ?
Des experts et coordinateurs exposeront les différentes stratégies d’économie circulaire existantes et permettront d’identifier les savoirs et compétences utiles pour investir ce champ.
Inscription : dès maintenant jusqu'au 29 juin 2018
Cours accessible : du 28 mai au 8 juillet 2018
Pour en savoir plus
Smart Grids : les réseaux électriques au cœur de la transition énergétique
Créé par l’Université de Grenoble Alpes, ce MOOC expose les objectifs de la France en lien avec la consommation des énergies renouvelables. Il permet d’appréhender les mécanismes essentiels du fonctionnement actuel des réseaux électriques et leurs limites.
Des spécialistes dans le domaine présenteront les solutions envisagées pour faire évoluer les réseaux électriques dans le contexte de la transition énergétique.
Inscription : dès maintenant jusqu'au 17 juin 2018
Cours accessible : du 15 mai au 12 juillet 2018
Pour en savoir plus
À cela s’ajoutent plusieurs constats alarmants quant au développement durable et à la pollution de la planète. D’une part, des chercheurs américains ont mené une étude en 2017 et révélé qu’entre 1950 et 2015, l’homme a produit 8,3 milliards de tonnes de plastique. Ces scientifiques issus des universités de Californie et de Géorgie estiment qu’à ce rythme, il y aura près de 13 milliards de tonnes de déchets dans la nature en 2050. 12% seulement du plastique fabriqué est incinéré et 9% est recyclé. D’autre part on a découvert récemment dans l’océan Pacifique une décharge flottante représentant 80 000 tonnes de déchets ; cette dernière s’étendrait sur environ 1,6 million de kilomètres, une superficie correspondant à trois fois celle de la France.
Améliorer les situations climatiques, environnementales, sociales et économiques relève de l’urgence. C’est dans un contexte écologique aussi alarmant qu’en septembre 2015, les 193 membres des Nations-Unies se sont fixé 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) à atteindre d’ici à 2030. De ces objectifs découlent également des projets écologiques, tels que la conception des réseaux électriques contribuant à la transition énergétique. Cette transition consiste à modifier les modes de production et à adopter des énergies plus saines pour l’environnement, comme l’énergie solaire ou éolienne. Un autre projet en lien direct avec la transition énergétique concerne l’économie circulaire, modèle économique dont le but est de limiter le plus possible la consommation et le gaspillage des ressources ainsi que la production des déchets qui polluent la planète un peu plus chaque jour.
Utiliser des énergies moins nocives pour l’environnement, construire plus de produits biodégradables, faire du tri sélectif … Tout le monde, à son échelle, peut adopter de bonnes habitudes pour vivre mieux. Quels sont les Objectifs de Développement Durable (ODD) ? Comment peuvent-ils contribuer à améliorer les conditions de vie et comment s’engager pour œuvrer au bien-être de la planète ? Comment la loi de transition énergétique, grâce à l’économie circulaire et les réseaux électriques, est-elle appliquée ? Comment parvenir à satisfaire les besoins essentiels des populations tout en respectant l’environnement ?
Pour en savoir plus sur le sujet, trois MOOC présentent la problématique et les moyens d’action pour permettre aux citoyens d’agir.
Objectifs de Développement Durable
Conçu par l’Université Virtuelle Environnement et Développement durable (UVED), ce MOOC présente les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) décidés par les Nations-Unies en septembre 2015. Il a pour objectif de sensibiliser et de fédérer les apprenants autour des ODD pour favoriser la prise de conscience collective autour de ces enjeux.
Trente-trois professionnels, qui ont mis les ODD au cœur de leur action, animent ce MOOC et proposent des moyens d’action pour développer des démarches d’engagement autour du développement durable.
Inscription : dès maintenant jusqu'au 3 octobre 2018
Cours accessible : du 3 septembre au 21 octobre 2018
Pour en savoir plus
Économie circulaire et innovation
Ce MOOC de l’UVED présente les objectifs de l’économie circulaire. Comment favoriser des modes de production et de consommation moins onéreux ? Comment réduire les quantités de matières et d’énergies mises en circulation ?
Des experts et coordinateurs exposeront les différentes stratégies d’économie circulaire existantes et permettront d’identifier les savoirs et compétences utiles pour investir ce champ.
Inscription : dès maintenant jusqu'au 29 juin 2018
Cours accessible : du 28 mai au 8 juillet 2018
Pour en savoir plus
Smart Grids : les réseaux électriques au cœur de la transition énergétique
Créé par l’Université de Grenoble Alpes, ce MOOC expose les objectifs de la France en lien avec la consommation des énergies renouvelables. Il permet d’appréhender les mécanismes essentiels du fonctionnement actuel des réseaux électriques et leurs limites.
Des spécialistes dans le domaine présenteront les solutions envisagées pour faire évoluer les réseaux électriques dans le contexte de la transition énergétique.
Inscription : dès maintenant jusqu'au 17 juin 2018
Cours accessible : du 15 mai au 12 juillet 2018
Pour en savoir plus
samedi 28 avril 2018
FUN développe sa présence en Afrique
April 27, 2018

Au-delà des nombreux Africains présents sur la
plateforme FUN et des équipes mixtes nord-sud qui développent des MOOC,
de nouveaux partenariats avec des pays d’Afrique francophone se
dessinent
La plateforme FUN MOOC attire un public africain
nombreux à tel point que le trafic en provenance de ce continent est
passé de 16% à 17,8% entre 2016 et 2017. Les apprenants proviennent
essentiellement du Maghreb et de l’Afrique francophone subsaharienne. La
répartition totale des nationalités montre le Maroc en deuxième
position, la Côte d’Ivoire en quatrième, l’Algérie en cinquième, le
Cameroun en sixième, la Tunisie en septième et le Sénégal en huitième
position. Il y a donc, chez les Africains, une réelle appétence pour les
cours diffusés sur FUN.
Les enjeux dans le domaine de la santé et de l’environnement sont des enjeux de société cruciaux qui revêtent une importance particulière sur le continent africain ce qui a incité plusieurs équipes françaises à concevoir des MOOC autour de ces problématiques. Dans le domaine de la santé, on peut évoquer les MOOC «Malaria» et «Medical entomology» de l’Institut Pasteur et les MOOC «Répondre aux défis de santé en Afrique» et «Changement climatique et santé en contexte africain» de l’Université Sorbonne Paris Cité. D’autres MOOC se concentrent sur les problématiques de société, d’environnement ou les deux à la fois comme «La transition énergétique : les clés du développement durable de l’Europe et de l’Afrique» du Cnam et «Ressources naturelles et développement des territoires en Afrique» de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Si les Africains sont présents en tant que public, les universitaires africains le sont également en tant que concepteurs de cours. Grâce au partenariat signé entre FUN et l’AUF, les établissements francophones des pays du sud bénéficient d’un soutien financier pour la production de leurs MOOC et d’un hébergement sur la plateforme FUN. Trois Universités tunisiennes se sont emparées de cette opportunité à savoir les établissements de Sousse, Jendouba et Carthage qui diffusent depuis déjà quelques années. Un second partenariat entre FUN, l’AUF et l’OIF, dans le cadre du projet IFADEM (Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres) a permis la conception de huit cours en ligne à accès restreint (SPOC) destinés la formation des instituteurs sénégalais qui ont été diffusés sur la plateforme FUN Campus.
Les collaborations entre établissements du nord et du sud conduisent à élaborer conjointement des cours grâce à la constitution d’équipes pédagogiques mixtes . Dans le domaine de la santé, on retrouve des praticiens du Burkina Faso, les docteurs
Ali Sié et Maurice Yé pour «Changement climatique santé en contexte africain», ledocteur Ziemlé Clément Méda pour «Répondre aux défis de santé en Afrique» et le Professeur Ogobara Doumbo de l’Université des Sciences des Techniques et Technologies de Bamako et Directeur du «Malaria Research and Training Center» au Mali pour le MOOC « Le Paludisme ».
Pour ce qui est du Tourisme, le MOOC «L’écotourisme : Imaginons-le ensemble» est un cours co-construit entre les universités de Jendouba en Tunisie et l’université de Toulouse Jean Jaurès.
Enfin, le MOOC « Préparer et Réussir le DELF B2 et le DALF C1 » (une préparation aux certifications de langue française), met en exergue une collaboration tunisienne et marocaine pour sa conception.
Au-delà des relations partenariales bilatérales entre FUN et les établissements d’enseignement supérieur, il convient de mentionner un partenariat d’une tout autre envergure puisque signé entre FUN et le Ministère de l’Éducation Nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique marocain sous l’égide de l’ambassade de France, pour déployer une plateforme nationale de MOOC. L’objectif principal de cette plateforme, financée par le gouvernement marocain, est de permettre aux universités marocaines de créer et de diffuser des cours en ligne ouverts et massifs pouvant accueillir des milliers d’utilisateurs simultanément au profit des étudiants marocains afin d’améliorer leur taux de réussite dans le contexte actuel de massification. Quarante-neuf projets de MOOC ont été sélectionnés : actuellement en cours de conception, ils seront les premiers à être diffusés.
Enfin, ce projet vient compléter le dispositif mis en place par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), avec la plateforme IDNEUF pour le référencement de ressources éducatives libres en ligne. FUN participe aux travaux autour d’IDNEUF pour amplifier le développement des usages du numérique dans la sphère universitaire francophone, mais aussi pour évoquer les besoins nouveaux découlant des missions des universités dans le développement économique.
Les enjeux dans le domaine de la santé et de l’environnement sont des enjeux de société cruciaux qui revêtent une importance particulière sur le continent africain ce qui a incité plusieurs équipes françaises à concevoir des MOOC autour de ces problématiques. Dans le domaine de la santé, on peut évoquer les MOOC «Malaria» et «Medical entomology» de l’Institut Pasteur et les MOOC «Répondre aux défis de santé en Afrique» et «Changement climatique et santé en contexte africain» de l’Université Sorbonne Paris Cité. D’autres MOOC se concentrent sur les problématiques de société, d’environnement ou les deux à la fois comme «La transition énergétique : les clés du développement durable de l’Europe et de l’Afrique» du Cnam et «Ressources naturelles et développement des territoires en Afrique» de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.
Si les Africains sont présents en tant que public, les universitaires africains le sont également en tant que concepteurs de cours. Grâce au partenariat signé entre FUN et l’AUF, les établissements francophones des pays du sud bénéficient d’un soutien financier pour la production de leurs MOOC et d’un hébergement sur la plateforme FUN. Trois Universités tunisiennes se sont emparées de cette opportunité à savoir les établissements de Sousse, Jendouba et Carthage qui diffusent depuis déjà quelques années. Un second partenariat entre FUN, l’AUF et l’OIF, dans le cadre du projet IFADEM (Initiative francophone pour la formation à distance des maîtres) a permis la conception de huit cours en ligne à accès restreint (SPOC) destinés la formation des instituteurs sénégalais qui ont été diffusés sur la plateforme FUN Campus.
Les collaborations entre établissements du nord et du sud conduisent à élaborer conjointement des cours grâce à la constitution d’équipes pédagogiques mixtes . Dans le domaine de la santé, on retrouve des praticiens du Burkina Faso, les docteurs
Ali Sié et Maurice Yé pour «Changement climatique santé en contexte africain», ledocteur Ziemlé Clément Méda pour «Répondre aux défis de santé en Afrique» et le Professeur Ogobara Doumbo de l’Université des Sciences des Techniques et Technologies de Bamako et Directeur du «Malaria Research and Training Center» au Mali pour le MOOC « Le Paludisme ».
Pour ce qui est du Tourisme, le MOOC «L’écotourisme : Imaginons-le ensemble» est un cours co-construit entre les universités de Jendouba en Tunisie et l’université de Toulouse Jean Jaurès.
Enfin, le MOOC « Préparer et Réussir le DELF B2 et le DALF C1 » (une préparation aux certifications de langue française), met en exergue une collaboration tunisienne et marocaine pour sa conception.
Au-delà des relations partenariales bilatérales entre FUN et les établissements d’enseignement supérieur, il convient de mentionner un partenariat d’une tout autre envergure puisque signé entre FUN et le Ministère de l’Éducation Nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique marocain sous l’égide de l’ambassade de France, pour déployer une plateforme nationale de MOOC. L’objectif principal de cette plateforme, financée par le gouvernement marocain, est de permettre aux universités marocaines de créer et de diffuser des cours en ligne ouverts et massifs pouvant accueillir des milliers d’utilisateurs simultanément au profit des étudiants marocains afin d’améliorer leur taux de réussite dans le contexte actuel de massification. Quarante-neuf projets de MOOC ont été sélectionnés : actuellement en cours de conception, ils seront les premiers à être diffusés.
Enfin, ce projet vient compléter le dispositif mis en place par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), avec la plateforme IDNEUF pour le référencement de ressources éducatives libres en ligne. FUN participe aux travaux autour d’IDNEUF pour amplifier le développement des usages du numérique dans la sphère universitaire francophone, mais aussi pour évoquer les besoins nouveaux découlant des missions des universités dans le développement économique.
Santé et numérique : des MOOC au cœur du recrutement

Les métiers du grand âge font l’objet de missions
variées et nécessitent des compétences ciblées pour la prise en charge
des seniors. Ceux du numérique interrogent sur la mixité et le rôle de
stéréotype dans le choix d’une voie professionnelle.
Durant ces trente dernières années, la
recomposition de l’environnement économique et l’apparition d’internet a
eu un impact significatif sur le marché de l’emploi. Le chômage de
masse s’est installé tandis que certains profils sont activement
recherchés par les recruteurs. Les stratégies de choix de carrières
restent profondément sexuées et influencées par l’appartenance à une
classe sociale tandis que des préoccupations éthiques, humanistes et non
discriminantes ont émergé autour du recrutement.
Au vu de la pénurie de profils et conscients de la spécialisation que nécessitent certains métiers, des établissements forment eux-mêmes leurs futurs employés. C’est le cas des EHPAD (Établissement d'Hébergement de Personnes Âgées Dépendantes), qui recrutent et forment aux métiers du grand âge et qui ont besoin d’un personnel soignant efficace et soudé. Ils souhaitent développer des compétences ciblées pour la prise en charge des personnes âgées, à savoir une parfaite connaissance des risques, des réflexes et des gestes quotidiens à adopter avec elles. Médecins, infirmiers, aides-soignants et accompagnants éducatifs et sociaux travaillent de concert pour s’occuper de ces personnes, souvent fragilisées par la fatigue et la maladie. Les missions de ces équipes et leur relation avec les résidents dans ces établissements doivent être connues des demandeurs d’emploi avant qu’ils exercent dans ce type d’établissement.
L’enjeu du recrutement est également de taille dans le domaine du numérique, désormais omniprésent dans l'ensemble de notre économie. On relève depuis quelques années une sous-représentation des femmes dans ce secteur d’activité. Manque d’intérêt ? Sexisme ? Stéréotypes? D’après le rapport publié par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), seuls 17 % des métiers, représentant 16% des emplois peuvent être considérés comme mixtes au sens où ils sont occupés par au moins 40% de chaque sexe. Le secteur du numérique et des technologies de l'information et de la communication (TIC) est particulièrement impacté par ce phénomène, alors que cela n'a pas toujours été le cas. Explorer cette question sous l’angle féminin-masculin, revoir la contribution des femmes dans l’histoire de l’informatique et identifier les raisons de l’infériorité numérique des femmes permet de changer le regard qu’on pose sur ces métiers et de se faire une idée plus claire de la place de la femme dans les métiers des TIC.
Pour donner davantage d’information sur le recrutement dans ces deux secteurs, FUN propose deux MOOC présentés ci-dessous.
Les apprenants pourront tester leurs connaissances afin de déterminer leur capacité à exercer dans ce type d’établissement et leurs aptitudes à y travailler. L’originalité de ce MOOC tient au fait que l’obtention de l’attestation de suivi avec succès permet d'entrer une démarche de recrutement pour intégrer un EPHAD.
Inscription : dès maintenant jusqu’au 22 juin 2018
Cours accessible : du 4 au 24 juin 2018
Pour s’inscrire et en savoir plus
Inscription : dès maintenant jusqu’au 10 juin 2018
Cours accessible : du 7 mai au 25 juin 2018
Pour s’inscrire et en savoir plus
Au vu de la pénurie de profils et conscients de la spécialisation que nécessitent certains métiers, des établissements forment eux-mêmes leurs futurs employés. C’est le cas des EHPAD (Établissement d'Hébergement de Personnes Âgées Dépendantes), qui recrutent et forment aux métiers du grand âge et qui ont besoin d’un personnel soignant efficace et soudé. Ils souhaitent développer des compétences ciblées pour la prise en charge des personnes âgées, à savoir une parfaite connaissance des risques, des réflexes et des gestes quotidiens à adopter avec elles. Médecins, infirmiers, aides-soignants et accompagnants éducatifs et sociaux travaillent de concert pour s’occuper de ces personnes, souvent fragilisées par la fatigue et la maladie. Les missions de ces équipes et leur relation avec les résidents dans ces établissements doivent être connues des demandeurs d’emploi avant qu’ils exercent dans ce type d’établissement.
L’enjeu du recrutement est également de taille dans le domaine du numérique, désormais omniprésent dans l'ensemble de notre économie. On relève depuis quelques années une sous-représentation des femmes dans ce secteur d’activité. Manque d’intérêt ? Sexisme ? Stéréotypes? D’après le rapport publié par le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), seuls 17 % des métiers, représentant 16% des emplois peuvent être considérés comme mixtes au sens où ils sont occupés par au moins 40% de chaque sexe. Le secteur du numérique et des technologies de l'information et de la communication (TIC) est particulièrement impacté par ce phénomène, alors que cela n'a pas toujours été le cas. Explorer cette question sous l’angle féminin-masculin, revoir la contribution des femmes dans l’histoire de l’informatique et identifier les raisons de l’infériorité numérique des femmes permet de changer le regard qu’on pose sur ces métiers et de se faire une idée plus claire de la place de la femme dans les métiers des TIC.
Pour donner davantage d’information sur le recrutement dans ces deux secteurs, FUN propose deux MOOC présentés ci-dessous.
Devenir soignant auprès de nos aînés : un métier d'avenir
Élaboré par le CNAM suite à un partenariat avec Actalians, l’OPCA des Professions Libérales, des établissements de l'Hospitalisation privée et de l'Enseignement privé, ce [CM1] MOOC présente plusieurs métiers du grand âge, en particulier ceux d’aide-soignant et d’accompagnant éducatif et social. Les différentes compétences de l’équipe soignante et leur relation avec les seniors sont présentées grâce à des vidéos filmées au sein d’un EHPAD.Les apprenants pourront tester leurs connaissances afin de déterminer leur capacité à exercer dans ce type d’établissement et leurs aptitudes à y travailler. L’originalité de ce MOOC tient au fait que l’obtention de l’attestation de suivi avec succès permet d'entrer une démarche de recrutement pour intégrer un EPHAD.
Inscription : dès maintenant jusqu’au 22 juin 2018
Cours accessible : du 4 au 24 juin 2018
Pour s’inscrire et en savoir plus
Mixité dans les métiers du numérique
L’Institut Mines-Télécom propose un MOOC qui interroge la place dans femmes dans les technologies de l’information et de la communication (TIC), domaines généralement associés à des milieux masculins. Ce cours permet de revisiter l’évolution de cette branche, découvrir l’apport méconnu des femmes et comprendre le processus de construction des stéréotypes de genre pour les déconstruire.Inscription : dès maintenant jusqu’au 10 juin 2018
Cours accessible : du 7 mai au 25 juin 2018
Pour s’inscrire et en savoir plus
vendredi 27 avril 2018
2018 Open edX conference May 29–31, 2018 Montréal, Canada
WHAT IS OPEN EDX?
The Open edX project is a learning experience platform originally created by edX, a nonprofit online initiative created by founding partners Harvard and MIT and composed of dozens of leading global institutions, the xConsortium.
Supported by contributions from the Open edX community as well as edX itself, the platform has been used all over the world to:
Teach in
33
languages in 64 countries
Share knowledge from
400
institutions and organizations
Host more than
7900
courses
Reach over
15M
learners
The annual meeting of the Open edX community
This event is focused on sharing knowledge among members of the global Open edX community. We will discuss innovative uses across higher education, training and lifelong learning, instructional design and course production techniques, and methods for operating, extending and enhancing the Open edX platform.
In previous years, hundreds of developers, educators, and decision-makers for educational and training initiatives who work with or want to learn more about the Open edX platform gathered to share, learn, and celebrate the platform.
To learn more about what to expect this year, see the track details listed below or review the schedule for this year's conference, then register and join the Open edX community in Montréal!
If you have questions, please email openedx2018@edx.org.
In previous years, hundreds of developers, educators, and decision-makers for educational and training initiatives who work with or want to learn more about the Open edX platform gathered to share, learn, and celebrate the platform.
To learn more about what to expect this year, see the track details listed below or review the schedule for this year's conference, then register and join the Open edX community in Montréal!
If you have questions, please email openedx2018@edx.org.
Facts about the 2017 Open edX Conference
OVER 300 ATTENDEES
REPRESENTATIVES FROM 30 DIFFERENT COUNTRIESQUICK FACTS ABOUT PAST ATTENDEES:
- 37% engineers and developers
- 40% educators and researchers
- 27% educational/training initiative decision-makers
- 45% of attendees were from educational institutions
- 38% from public sector (government or non-profit organizations)
- 32% from corporations and other for-profit organizations
Open edX 2018 SCHEDULE
Tutorials (Tues, May 29)
The day before the conference, we will host tutorials and workshops, both from edX and the community.Conference (Wed/Thurs, May 30 & 31)
In addition to a full program of keynotes and presentations on the main conference days, we strongly encourage attendees to have "hallway track" conversations and participate in other, less formal ways. Share your ideas for a "birds of a feather" session, where you can find other attendees with common interests.Developer Summit (Fri, June 1)
The first ever Open edX Developer Summit will take place on Friday, June 1. This will be an opportunity for contributors and enthusiasts in the Open edX community to come together, collaborate, and talk about the current state and future of Open edX technology.Please indicate your interest in attending the developer summit when you register.
Take a look at the exciting talk lineup.
FEATURED SPEAKERS at Open edX 2018
Anant Agarwal
CEO and Founder of edX
Founder and CEO of edX, helping bring quality education to everyone, everywhere, and MIT Professor of Electrical Engineering and Computer Science.Fiona Hollands
Associate Director of the Center for Benefit-Cost Studies of Education at Teachers College, Columbia University
Conducted research and evaluation over 20 years on how technology impacts teaching and learning. Recent studies focused on MOOCs, on automated detectors of affect and engagement, and on the costs and benefits to learners of earning alternative credentials such as MicroMasters. She is the author of “MOOCs: Expectations and Reality.”Zvi Galil
Dean, Georgia Institute of Technology College of Computing
Envisioned with Sebastian Thrun and led the creation of Georgia Tech's MOOC-based online Master program in Computer Science, which is at the forefront of credit-granting online education.HOTEL
The
location of the Conference is about a 20 minute ride from downtown
Montréal. It is easy to access by train, bus or car service. We expect
that many attendees will be interested in exploring Montréal before and
after Conference proceedings. Consequently, we have put aside blocks of
rooms at two Montréal hotels with special room rates:
- Le St. Sulpice is located in Old Montréal.
- Le Centre Sheraton is in the downtown business district.
Please
note that the number of rooms available at special Conference rates is
limited and will be confirmed on a first come, first served basis.
VENUE
HEC Montréal, Pavillon Decelles
5255 Decelles Avenue
Montréal (Quebec) Canada
H3T 2B1
Phone: 514 340-6000
If using the metro, take the Blue Line to the Université de Montréal stop.mardi 24 avril 2018
Pour transformer sa pédagogie, l’Institut Mines-Télécom mise sur les Mooc
Céline Authemayou
Quatre ans après avoir créé son premier Mooc, l’Institut
Mines-Télécom tire un premier bilan de son expérience des cours en
ligne. Présent sur FUN, EdX et Coursera, le grand établissement entend
développer son offre avec un objectif : concevoir 10 nouveaux Mooc par
an.
Vingt-cinq Mooc, 340.000 inscriptions... Quatre ans après s'être
lancé dans la conception de cours en ligne, l'Institut Mines-Télécom publie un rapport pour dresser un premier bilan de cette expérience.
L'institut, qui réunit sept écoles d'ingénieurs et une école de
commerce, a fait du développement des Mooc l'un de ses axes stratégiques
de développement. Tant pour faire émerger sa marque à l'international que pour transformer l'enseignement dans ses établissements."C'est peut-être là le premier point marquant du bilan, détaille Nicolas Sennequier, directeur des pédagogies numériques à l'IMT. Depuis 2013, une véritable dynamique s'est mise en place au sein de nos écoles." Le grand établissement revendique 150 enseignants-chercheurs impliqués dans la démarche.
Les traces d'apprentissage scrutées
Un homme, français, entre 25 et 44 ans, titulaire d'un diplôme de niveau bac+5. Tel est le profil type de l'apprenant, inscrit aux différents Mooc de l'IMT. Consacrés à quatre grands thèmes liés aux technologies de l'information et aux sciences de l'ingénieur, les cours affichent un taux d'achèvement de 8 %. Une moyenne honorable – quand ce chiffre se situe à 10 % en général – mais que l'Institut veut voir augmenter. "Il y a des écarts importants entre les cours, concède Nicolas Sennequier. Les Mooc techniques ont un taux de réussite plus bas et ceux qui sont proposés aux étudiants dans le cadre de leur formation voient leur taux d'achèvement grimper en flèche."Objectif : 10 Mooc par an
Si le rapport livre des détails chiffrés, il décrypte surtout la stratégie de développement de l'IMT en matière de Mooc, à un moment où le modèle même de ces cours est remis en question. "En 2012, lors de l'avènement de l'outil Mooc, les attentes ont été gonflées et excessives, analyse Nicolas Sennequier. Qu'il y ait aujourd'hui un retour à la réalité me paraît sage. Les Mooc ne remplacent pas les enseignements, mais permettent de rendre accessibles ces derniers."Dix Mooc doivent être créés chaque année, portés par les écoles de l'IMT ou conçus en partenariat avec d'autres établissements. Un rythme soutenu (la conception du Mooc prend entre douze et dix-huit mois aux équipes) mais jugé "réaliste" et rendu possible grâce à un pactole de 10 millions d'euros, cédé par Patrick Drahi [propriétaire de l'Étudiant] à la Fondation Télécom
mercredi 28 mars 2018
Comment choisir un MOOC et l’utiliser pour son CV ? Entretien avec Clément Meslin, de MyMooc

Comment sélectionner son MOOC et s’assurer de sa qualité ?
Il y a aujourd’hui de plus en plus de MOOC disponibles et, en langue française, on en dénombre début 2018 plus de 1000 sur différents sujets. Pour s’assurer de choisir un MOOC qui convient, il faut déjà savoir ce qu’on recherche précisément et le temps dont on dispose pour se former. Ensuite, vient le moment de la recherche. De nombreuses plateformes comme FUN, Coursera, EdX ou FutureLearn permettent de découvrir l’offre disponible puisqu’elles regroupent une multitude de contenus en ligne certifiants conçus par des universités et écoles prestigieuses.Pour s’assurer de choisir un MOOC qui convient, il faut déjà savoir ce qu’on recherche précisément et le temps dont on dispose pour se formerLa plateforme www.my-mooc.com, accessible gratuitement, va plus loin et permet de retrouver tous les MOOC disponibles via un seul portail. Ce qui simplifie considérablement la recherche puisque nous référençons l’ensemble de l’offre mondiale. Pour s’assurer de la qualité, l’internaute peut consulter près de 30 000 avis.
Il s’agit du même modèle que Tripadvisor pour les hôtels, mais pour le secteur de la formation en ligne gratuite !
Un exemple concret : si je cherche une formation pour développer mes compétences en gestion de projet, je vais taper dans le moteur de recherche de la page d’accueil « gestion de projet » et trouver tous les MOOC disponibles sur le web en 2 clics. Ensuite, libre à moi de sélectionner celui qui me convient en fonction des informations disponibles sur la formation (avis, durée, intervenants, …)
Et pour en savoir plus sur les MOOC disponibles sur l’Emploi Store :
Comment développer ses compétences avec un MOOC ?
Avec internet, développer ses compétences (et connaissances) n’a jamais été aussi simple. On peut apprendre avec des tutoriels, des forums de discussions, des conférences… mais surtout des MOOC. L’avantage de ce nouveau moyen de formation est qu’il permet d’obtenir une certification auprès des organismes qui conçoivent les MOOC.Si on est à la recherche d’un emploi, on peut ainsi se former sur différents sujets comme l’apprentissage des bases de la langue anglaise grâce au hip hop américain (MOOC conçu par l’ambassade des Etats-Unis en France : cf lien sur l’Emploi Store) et la gestion de projet (MOOC conçu par Centrale Lille : cf lien sur l’Emploi Store).
Les MOOC couvrent de nombreuses thématiques : de l’informatique en passant par la comptabilité et permettent même d’être recruté. De plus en plus d’entreprises reconnaissent ce moyen de formation, les certifications qui sont ajoutées sur les CV/profils LinkedIn sont un vrai avantage et la réforme en cours de la formation professionnelle devrait reconnaître le MOOC comme une véritable formation. En tout cas, c’est ce que nous espérons avec l’ensemble des acteurs de l’éco-système !
La formation en ligne permet de démontrer 2 qualités indispensables à l’entreprise du XXIème siècle : la curiosité et l’envie de s’adapter
Comment valoriser un parcours de MOOC dans son CV ? Quels exemples concrets ?
Valoriser un MOOC, c’est bien. Valoriser un parcours de MOOC, c’est encore mieux ! Et en 2018 il est par exemple possible de se former de A à Z sur un sujet. Par exemple, il possible de tout savoir sur la création d’entreprise avec un parcours de MOOC. Pas besoin d’en dire plus, consultez juste la ressource ci-dessous et vous comprendrez la force de frappe d’un parcours de MOOC :
Pour se constituer son propre parcours de MOOC, www.my-mooc.com est la porte d’entrée puisque nous réunissons l’ensemble des contenus des catalogues des grandes plateformes.
Avant de conclure, il est important rappeler aux internautes qui nous lisent qu’au-delà de développer ses compétences, la formation en ligne permet de démontrer 2 qualités indispensables au monde de l’entreprise du XXIème siècle : la curiosité et l’envie de s’adapter. En effet, un jeune qui entre sur le marché de l’emploi va changer entre 5 et 7 fois de métier et 50% des jobs de 2025 n’existent pas encore. Apprendre tout au long de sa vie est donc plus que primordial…
Merci à Clément Meslin pour ce témoignage !
jeudi 15 mars 2018
Les Mooc, cours en ligne gratuits, démocratisent l'univers du vin.
Grande consommatrice de Mooc (Massive Open Online Courses), Laurence
Vignal a suivi Open Wine University (OWU1), le premier cours en ligne
sur le vin lancé par l'Institut universitaire de la vigne et du vin
(IUVV)*, en 2015. "Simple amatrice de vin à l'époque, je voulais aller
plus loin, développer mes connaissances",
témoigne-t-elle. "Projet test" à l'origine, comme le qualifie le Pr
Marielle Adrian, directrice de l'IUVV, ce Mooc pionnier dans le vin a
fédéré plus de 12.000 participants. Depuis, d'autres écoles et
organismes de formation ont pris la vague. C'est le cas de l'Afpa, le
centre de formations professionnelles pour adultes. La saison 3 du "Mooc
Cuisine", qui vient de se terminer, était consacrée aux accords mets et
vins et a rassemblé plus de 20.000 inscrits.
Montpellier SupAgro** s'est aussi lancé dans l'"e-partie" le 31 janvier avec son Mooc Vine & Wine. Une particularité ? Son approche scientifique du secteur à travers quatre modules : biologie, viticulture, oenologie et économie. "Bien qu'il s'adresse à tous, ce cours concerne plutôt les étudiants en sciences de niveau licence", explique Cécile Trédaniel, ingénieur pédagogique chargée du projet. Plus de 10.000 personnes de 122 nationalités ont suivi le Mooc Vine & Wine. "Pour nous qui visions l'international, l'objectif est pleinement atteint", se réjouit-elle.
"Le Mooc OWU1 a été un tremplin. Il m'a donné envie de m'inscrire à la formation du DU Vin, culture et oenotourisme de l'Université de Bourgogne." Diplômée en 2016, Laurence Vignal a même employé les vidéos du Mooc OWU1 comme supports de révisions.
Outre l'accès à la connaissance du vin, les Mooc sont un formidable outil de promotion pour les écoles. Leur objectif : recruter des élèves français ou étrangers dans les filières classiques ou les formations professionnelles. "Nos vidéos sont animées par des enseignants et chercheurs et elles sont traduites en anglais", précise Mme Adrian. Le 23 mai prochain, l'IUVV lancera un deuxième volet, pluridisciplinaire et traduit en anglais, en espagnol et en chinois : OWU2. La plupart des Mooc, s'ils ne sont pas diplômants, délivrent une attestation de suivi avec succès lorsque le taux de réussite aux quiz est égal ou supérieur à 70%. Pour leur donner encore plus de légitimité, cette attestation pourrait peut-être, un jour, constituer l'un des critères d'accès aux formations des métiers du vin dans les écoles.
Montpellier SupAgro** s'est aussi lancé dans l'"e-partie" le 31 janvier avec son Mooc Vine & Wine. Une particularité ? Son approche scientifique du secteur à travers quatre modules : biologie, viticulture, oenologie et économie. "Bien qu'il s'adresse à tous, ce cours concerne plutôt les étudiants en sciences de niveau licence", explique Cécile Trédaniel, ingénieur pédagogique chargée du projet. Plus de 10.000 personnes de 122 nationalités ont suivi le Mooc Vine & Wine. "Pour nous qui visions l'international, l'objectif est pleinement atteint", se réjouit-elle.
"Un tremplin"
Une
fois inscrit sur la plateforme dédiée à la diffusion du Mooc (Fun Mooc,
My Mooc, Emma...), le "moocer" accède au cours à la date annoncée. "Une
série de vidéos courtes (de 2 à 10 minutes) sont publiées chaque
semaine. On peut les visionner à son rythme, elles sont préenregistrées
et sous-titrées en plusieurs langues, explique Mme Trédaniel. Chaque
cours est suivi d'un quiz afin d'évaluer la progression des élèves." En
parallèle, des sessions live, comme celles qui ont eu lieu chaque mardi
pour le Mooc Vine & Wine, peuvent être programmées pour créer une communauté. Temps de travail requis : deux à trois heures hebdomadaires (pendant cinq semaines pour le Mooc Vine & Wine)."Le Mooc OWU1 a été un tremplin. Il m'a donné envie de m'inscrire à la formation du DU Vin, culture et oenotourisme de l'Université de Bourgogne." Diplômée en 2016, Laurence Vignal a même employé les vidéos du Mooc OWU1 comme supports de révisions.
Outre l'accès à la connaissance du vin, les Mooc sont un formidable outil de promotion pour les écoles. Leur objectif : recruter des élèves français ou étrangers dans les filières classiques ou les formations professionnelles. "Nos vidéos sont animées par des enseignants et chercheurs et elles sont traduites en anglais", précise Mme Adrian. Le 23 mai prochain, l'IUVV lancera un deuxième volet, pluridisciplinaire et traduit en anglais, en espagnol et en chinois : OWU2. La plupart des Mooc, s'ils ne sont pas diplômants, délivrent une attestation de suivi avec succès lorsque le taux de réussite aux quiz est égal ou supérieur à 70%. Pour leur donner encore plus de légitimité, cette attestation pourrait peut-être, un jour, constituer l'un des critères d'accès aux formations des métiers du vin dans les écoles.
lundi 12 mars 2018
Formation professionnelle : ce que les concepteurs de Mooc attendent de la réforme
La ministre du Travail souhaite favoriser
l'apprentissage en ligne. Les professionnels du secteur ont des
propositions à lui faire.
"Oser le big bang", "création d'application", "mise en place d'un forum", "paiement en ligne", "libération de l'innovation"… Ces mots n'ont pas été prononcés par un créateur de start-up mais par Muriel Pénicaud. Le 5 mars dernier, la ministre du Travail a dévoilé les grandes lignes de son projet de réforme de la formation professionnelle qui fera l'objet d'une loi présentée en avril 2018. L'objectif est simple : faciliter l'accès à la formation. Pour cela, la ministre a annoncé qu'elle mettrait en avant les Mooc qui pourraient devenir massivement éligibles au compte personnel de formation (CPF) et recensés sur une plateforme en ligne. Si aucune annonce concrète n'a été prononcée, les concepteurs de Mooc ont des suggestions à faire sur un projet de loi qui les concerne en plus haut lieu.
Selon eux, la première urgence est de pouvoir labelliser simplement et rapidement les Mooc qui seraient éligibles au CPF. "Labéliser un Mooc devrait pouvoir se faire en moins d'un mois. C'est essentiel pour que les formations correspondent aux attentes des salariés. Par exemple en ce moment, il y a une grosse demande de cours sur la blockchain. Il faut pouvoir se former maintenant et pas dans trois ans. Aujourd'hui, il est possible d'acheter un livre en trois clics, il devrait être tout aussi simple de choisir un Mooc de cette manière avec la future appli CPF. C'est ça aussi la vraie démocratisation du savoir", estime Antoine Amiel, qui dirige la start-up LearnAssembly.
Mais il est nécessaire d'aller au-delà de la délivrance d'un diplôme. Pour aller vite tout en garantissant la qualité du contenu pédagogique, EdTech France propose une solution pour le moins originale : l'éligibilité par défaut. Le concept est simple : dès sa sortie un Mooc diplômant serait présumé de qualité et donc automatiquement finançable avec le CPF. Et les usagers noteraient la formation, ce qui obligerait le concepteur de Mooc à fournir un parcours pédagogique de qualité.
Cette idée n'est pas de la science-fiction. Durant sa conférence de presse, Muriel Pénicaud a en effet promis la création d'une application mobile CPF qui permettrait de "choisir sa formation en fonction des commentaires laissés par les internautes". La loi à venir pourrait donc donner un pouvoir de recommandation aux apprenants qui décideraient d'eux mêmes de la qualité des formations, qu'elles soient en ligne ou en présentiel. Piste sérieuse ou ballon d'essai ? Difficile de le savoir pour le moment. Mais les start-up concernées approuvent cette idée.
Du côté d'EdTech France, on espère que l'administration créera une grille de notation qui, en plus de l'avis des apprenants, permettra de garantir la qualité des formations : "l'administration, en coopération avec les start-up pourrait créer un indicateur de qualité basé sur les avis mais aussi le taux de réussite, la capacité à trouver un travail à l'issue de la formation, l'augmentation de salaire suite à l'obtention du certificat… Mais encore une fois, laissons le premier mot aux apprenants pour aller plus vite, quitte à supprimer une formation après coup".
Les acteurs du secteur de la formation professionnelle bouillonnent donc d'initiatives. Et ils sont prêts à dialoguer avec le ministère du Travail qui ne s'est pas encore adressé à eux. "Il serait vraiment appréciable que le gouvernement rencontre rapidement les acteurs de la scène Mooc. Il y en a assez que ce soit des syndicats ou des technocrates qui décident comment les salariés doivent se former. Le gouvernement veut créer une plateforme ? Très bien, nous en avons lancé une, si le ministère a besoin d'aide durant le mois de concertation, nous sommes là !", glisse Clément Meslin, fondateur de My Mooc, qui se présente comme le Trip Advisor de la formation en ligne. Comme le rappelle Jean-Marc Tassetto, "la réforme peut être potentiellement bénéfique pour les salariés et les start-up de la formation en ligne. Mais le diable étant dans les détails, nous allons suivre les choses de très près".
"Oser le big bang", "création d'application", "mise en place d'un forum", "paiement en ligne", "libération de l'innovation"… Ces mots n'ont pas été prononcés par un créateur de start-up mais par Muriel Pénicaud. Le 5 mars dernier, la ministre du Travail a dévoilé les grandes lignes de son projet de réforme de la formation professionnelle qui fera l'objet d'une loi présentée en avril 2018. L'objectif est simple : faciliter l'accès à la formation. Pour cela, la ministre a annoncé qu'elle mettrait en avant les Mooc qui pourraient devenir massivement éligibles au compte personnel de formation (CPF) et recensés sur une plateforme en ligne. Si aucune annonce concrète n'a été prononcée, les concepteurs de Mooc ont des suggestions à faire sur un projet de loi qui les concerne en plus haut lieu.
Selon eux, la première urgence est de pouvoir labelliser simplement et rapidement les Mooc qui seraient éligibles au CPF. "Labéliser un Mooc devrait pouvoir se faire en moins d'un mois. C'est essentiel pour que les formations correspondent aux attentes des salariés. Par exemple en ce moment, il y a une grosse demande de cours sur la blockchain. Il faut pouvoir se former maintenant et pas dans trois ans. Aujourd'hui, il est possible d'acheter un livre en trois clics, il devrait être tout aussi simple de choisir un Mooc de cette manière avec la future appli CPF. C'est ça aussi la vraie démocratisation du savoir", estime Antoine Amiel, qui dirige la start-up LearnAssembly.
Mais sur quels critères se baser pour obtenir le précieux label ? Un Mooc devrait-il forcément être diplômant et certifiant comme c'est le cas pour une formation en présentiel pour être finançable avec le CPF ? Oui, estime Dario Spagnolio, un des porte-parole de l'association EdTech France qui regroupe les start-up spécialisées dans l'éducation et la formation : "Nous pensons que les formations doivent aboutir à un diplôme, c'est une condition sine qua none pour qu'elles soient reconnues par les recruteurs et qu'elles puissent être mentionnées efficacement dans les CV"."Il est possible d'acheter un livre en un clic, l'appli CPF devrait permettre d'en faire de même avec un Mooc"
Mais il est nécessaire d'aller au-delà de la délivrance d'un diplôme. Pour aller vite tout en garantissant la qualité du contenu pédagogique, EdTech France propose une solution pour le moins originale : l'éligibilité par défaut. Le concept est simple : dès sa sortie un Mooc diplômant serait présumé de qualité et donc automatiquement finançable avec le CPF. Et les usagers noteraient la formation, ce qui obligerait le concepteur de Mooc à fournir un parcours pédagogique de qualité.
Cette idée n'est pas de la science-fiction. Durant sa conférence de presse, Muriel Pénicaud a en effet promis la création d'une application mobile CPF qui permettrait de "choisir sa formation en fonction des commentaires laissés par les internautes". La loi à venir pourrait donc donner un pouvoir de recommandation aux apprenants qui décideraient d'eux mêmes de la qualité des formations, qu'elles soient en ligne ou en présentiel. Piste sérieuse ou ballon d'essai ? Difficile de le savoir pour le moment. Mais les start-up concernées approuvent cette idée.
C'est le cas d'Antoine Amiel : "Le système de peer to peer et de recommandation, c'est ce qui se fait de mieux pour mesurer la qualité d'un service. C'est grâce à cela que des concepts comme Blablacar ou Airbnb ont basé leur notoriété. Le gouvernement pourrait s'en inspirer. Et qu'il ne dise pas que les apprenants ne sont pas qualifiés pour cela. Il faut arrêter de les considérer comme de grands enfants. Ce sont des personnes qui achètent des maisons, des voitures, gèrent un budget familial. Et ils ne pourraient pas conseiller une formation et garantir sa qualité ?" Même son de cloche du côté de Jean-Marc Tassetto, ancien directeur de Google France et fondateur de Coorpacademy : "Les premiers concernés doivent être les premiers à donner leur avis. Et je suis persuadé que ce sera un cercle vertueux qui nous permettra de créer de meilleures formations. Il faut à tout prix éviter que la labellisation vienne uniquement de corps intermédiaires tels que les OPCA ou les services du ministère"."Les OPCA, les régions et Pôle emploi ne doivent pas être les seuls à décider si une formation est bonne ou pas"
Finalement, les start-up prôneraient donc la révolution en demandant le plein pouvoir au peuple et la mise à l'écart des services de l'administration ? Les choses ne sont pas si simples. Selon elles, l'administration aurait encore un rôle à jouer. Ainsi, la ministre a annoncé la naissance prochaine de l'agence France Compétences qui contrôlera la qualité des formations au niveau national. Une heureuse initiative pour Jean-Marc Tassetto, qui espère que cette agence permettra de réguler les prix des formations."Donner aux apprenants la possibilité de noter les Mooc augmenterait la qualité des formations"
Du côté d'EdTech France, on espère que l'administration créera une grille de notation qui, en plus de l'avis des apprenants, permettra de garantir la qualité des formations : "l'administration, en coopération avec les start-up pourrait créer un indicateur de qualité basé sur les avis mais aussi le taux de réussite, la capacité à trouver un travail à l'issue de la formation, l'augmentation de salaire suite à l'obtention du certificat… Mais encore une fois, laissons le premier mot aux apprenants pour aller plus vite, quitte à supprimer une formation après coup".
Plus qu'un rôle de "juge", les pouvoirs publics devraient avoir un rôle d'accompagnement dans la digitalisation de la formation : "Attention à ne pas faire de la formation low cost, à laisser des personnes parfois peu formées naviguer à vue sur une appli qui conseillerait des Mooc. La lutte contre la fracture numérique et l'accompagnement social ne doivent pas être laissés de côté", défend Antoine Amiel. Pour le jeune entrepreneur, "les OPCA, les régions et Pôle emploi ne doivent pas être les seuls à décider si une formation est bonne ou pas, c'est entendu. Pour autant, attention à ne pas en faire des coquilles vides. J'espère qu'à l'avenir ils auront un rôle de conseil et d'accompagnement sur un bassin d'emploi par exemple"."Il serait appréciable que le gouvernement rencontre rapidement les acteurs de la scène Mooc"
Les acteurs du secteur de la formation professionnelle bouillonnent donc d'initiatives. Et ils sont prêts à dialoguer avec le ministère du Travail qui ne s'est pas encore adressé à eux. "Il serait vraiment appréciable que le gouvernement rencontre rapidement les acteurs de la scène Mooc. Il y en a assez que ce soit des syndicats ou des technocrates qui décident comment les salariés doivent se former. Le gouvernement veut créer une plateforme ? Très bien, nous en avons lancé une, si le ministère a besoin d'aide durant le mois de concertation, nous sommes là !", glisse Clément Meslin, fondateur de My Mooc, qui se présente comme le Trip Advisor de la formation en ligne. Comme le rappelle Jean-Marc Tassetto, "la réforme peut être potentiellement bénéfique pour les salariés et les start-up de la formation en ligne. Mais le diable étant dans les détails, nous allons suivre les choses de très près".
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